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Le Meilleur Parmi Le Reste a Baselworld 2019

Baselworld 2019 est désormais terminé – et après avoir jeté un œil sur les grands noms du salon - c’est l’heure de porter notre regard sur ce qui a retenu notre attention lors cette édition. Voici donc le best of du reste de Baselworld 2019.

Voir 'Le meilleur du reste à voir à Baselworld 2019' avec les sous-titres en français.

TAG Heuer

En 2017, TAG Heuer a réintroduit le célèbre modèle Autavia dans sa gamme de produits avec un design inspiré par l'histoire et conçu pour un public moderne. Deux ans plus tard, la marque a annoncé un équivalent moderne sous la forme de l’isographe Autavia, qui reprend les thèmes de l’automobile et de l’aviation qui composent le nom de la montre.

Ainsi, vous obtenez une lunette de chronométrage en céramique qui tourne dans les deux sens - plutôt que dans un sens unique, comme une montre de plongée - et un cadran qui offre une sensation claire de montre de pilote, le tout dans un boîtier de 42 mm disponible en acier et le matériau du moment, le bronze. Pour souligner davantage la marque contemporaine de la montre, une variété de couleurs différentes est proposée, avec différents bracelets pour les compléter, le tout facilement interchangeable grâce à un système de fixation rapide. Un ressort en composite de carbone offre une résistance aussi bien aux chocs qu’au magnétisme

Nomos

Nomos, la marque Bauhaus a prix cassés de Glashütte, vient d’ouvrir la porte à un tout nouveau marché en annonçant la Club Sport Neomatik - ce qu’il convient probablement d’appeler la première montre de sport de la marque. Mais ce n’est pas une vague reprise façon Submariner, tant la Club Sport conserve cette netteté si propre à Nomos, mais d’une façon qui la rend approprié pour profiter de la piscine.

Avec un diamètre de 42 mm et une résistance à l'eau de 300 m, plus un bracelet composé de 145 pièces, la Club Sport semble peu Nomos sur le papier, mais grâce au style distinct et au mouvement fin DUW 6101, elle parvient à conserver des proportions pour lesquelles les montres de la marque sont devenues célèbres.

Zenith

L'avènement du silicium dans l'horlogerie s'est vraiment accéléré au cours des dernières années. Conscients que les propriétés uniques du silicium peuvent s’étendre au-delà de la conception traditionnelle des échappements à levier suisses, de plus en plus d’horlogers ont commencé à explorer de nouveaux concepts de régulation du temps.

En 2017, Zenith a présenté la Defy Lab, équipé d'un oscillateur fabriqué à partir d'un seul morceau de silicium très complexe. Avec la capacité de rester rigide là où cela était nécessaire et flexible ailleurs, Zenith a réussi à incorporer le balancier, le ressort et le levier dans un seul composant en silicium très fin et très futuriste.

L’incroyable complexité de l’ensemble limite la production à dix pièces seulement, mais elle est maintenant de retour avec la Defy Inventor, avec quelques améliorations supplémentaires. Fonctionnant à 129 600 vibrations par heure, soit quatre fois et demie plus rapide que la normale, et occupant tout le diamètre du boîtier, l'échappement est maintenant entraîné par une roue d'échappement flexible à dents creuses plutôt que par l’élément solide précédent. Le matériau futuriste Aeronith, une mousse d’aluminium stabilisée aux polymères, est de retour, mais cette fois-ci pour la lunette.

Et du futuriste au classique, à l’opposé, Zenith propose un trio en édition limitée de rééditions A386, référence au numero uno dans le livre El Primero de 1969, pour fêter les 50 ans de l’icône.

Ce que vous obtenez est un boîtier identique de 38 mm avec le classique El Primero à l’intérieur, battant à une vitesse de 36 000 vibrations par heure. Même le logo reçoit le traitement patrimonial, avec des polices imprimées dans le script monotone d'origine. Un coffret du trio avait déjà été annoncé, mais ces rééditions peuvent maintenant être achetées indépendamment. Le truc, c’est qu’il n’y en a que cinquante disponibles, et toutes sont en or.

Breitling

Poursuivant sur le thème du patrimoine, Breitling a réédité la Navitimer 806 dans une version aussi proche que possible de l’originale de 1959. Et quand je veux dire identique, je veux dire qu’ils ont copié tous les détails, du boîtier en acier de 41 mm au nombre de perles sur la lunette tournante. Vous avez même un cristal de plexiglas et un mouvement à remontage manuel - une version modifiée du B01 interne appelée B09 - pour compléter l’image.

Certaines touches modernes, telles que les marqueurs d'étanchéité à 30 m et de SuperLuminova, constituent un ajout bienvenu aux spécifications d'origine. Toutefois, le nombre limité d’exemplaires (1 959, pour être exact) peut être une préoccupation pour ceux qui souhaitent profiter d'un peu de luxe vintage sans aucun risque. Oh, et rappelez-vous comment j'ai dit que tout était identique à l’original ? La réédition a un dos de boitier solide.

Toujours pour ravir les amateurs de vintage chez Breitling avec la Premier Norton Edition, un partenariat entre l’horloger et le fabricant de motos qui donne une version assez saisissante et vintage de la ligne phare de Breitling. C’est le début du partenariat automobile récent de Breitling et sera complété par une moto Norton qui a subi un relooking Breitling.

Hublot

Dans une édition qui ne ressemble enfin en rien à une Audemars Piguet, Hublot a étonné le public de Baselworld avec une nouvelle collaboration avec la légende automobile Ferrari. La Classic Fusion Ferrari GT se distingue du catalogue Hublot en ne ressemblant en rien de semblable, adoptant une forme organique et squelettique inspirée à la fois des courbes classiques des Ferraris et de la dernière voiture SF90 Formula 1 réputée très nerveuse.

Un conseil pour les futurs propriétaires : les poussoirs de chronographe de style torx ne sont pas vissés, le design est juste pour le spectacle. Ils sont montés sur un boîtier de 45mm qui peut être choisi parmi une sélection entre titane, or et carbone, chacune limitée à 1 000, 500 et 500 pièces respectivement, et habillées par une combinaison de caoutchouc et le bracelet en cuir qui vient directement de Schedoni, le fournisseur de Ferrari.

Bvlgari

Pour une raison inconnue, Bvlgari a consacré ces dernières années beaucoup de son temps d’horloger à trouver le moyen de rendre ses montres très minces. Dans un va-et-vient avec Piaget, l’autre horloger des montres minces, Bvlgari enchaîne avec des produits qui laissent constamment les spectateurs se gratter la tête à se demander comment cela a pu être rendu possible.

Ce nouveau chronographe n’est pas différent et contient l’une des complications les plus avancées du moment, le chronographe, dans un boîtier de seulement 6,9 mm d’épaisseur. C’est grâce au calibre BVL 318, un mouvement confus de 3,3 mm d’épaisseur qui trouve quand même le moyen d’offrir une réserve de marche de 55 heures en plus de la fonctionnalité du chronographe.

Mais ce n’est pas ce qui est le plus impressionnant, car, comme le suggère le nom de Bvlgari Octo Finissimo Chronograph GMT Automatic, cette montre n’a pas seulement un chronographe, mais possède aussi une fonction GMT et un remontage automatique. Ce n’est pas immédiatement évident, mais un rotor monté à la périphérie qui parcourt le mouvement permet de garder la montre en mouvement, sans rien sacrifier aux dimensions ridiculement minces, ce qui en fait le chronographe automatique le plus plat au monde.

Grand Seiko

L’annonce la plus inhabituelle et la plus inattendue de cette année vient à coup sûr du Japon, celle de Grand Seiko, célébrant ses vingt ans d'existence depuis que Yoshikazu Akahane nous a présenté sa Spring Drive initialement mal comprise. Combinant puissance mécanique et régulation à quartz, le concept Spring Drive a émerveillé et désorienté les passionnés d’horlogerie depuis sa première commercialisation en 1999.

Et quel moyen de la célébrer, avec une itération du motif très convoité «Flocon de neige» gravé non seulement dans le cadran, mais également sur le boitier en platine - à la main, devrais-je ajouter. Une deuxième édition en platine, cette fois avec un boîtier et un cadran a la finition encore plus traditionnelle, complète la paire, les deux comportent également les indications des minutes gravées ainsi qu’un texte sur le cadran, au lieu d’une simple impression.

Les deux montres, célébrant la Spring Drive, sont équipées du calibre 9R02, un mouvement à remontage manuel étroitement associé au Credor 7R14 ultra-haut de gamme. Une nouvelle fonctionnalité est le système de retour de couple, qui récupère l'énergie gaspillée lorsque le ressort moteur produit le plus de couple à pleine puissance, lui permettant de prolonger la réserve de marche à 84 heures.

Étant donné les prix de 76 000 et 57 000 dollars pour cette paire, il est rassurant de voir qu’un modèle en or évalué a 25 000 dollars et un modèle en acier a 7 600 dollars existent également, l'or comprenant un cadran en flocon de neige et l'acier d'un cadran rayon de soleil. Cette paire opte pour le calibre 9R31 plus abordable, mais aussi plus impressionnant, toujours en remontage a la main, mais sans le système de retour de couple pour seulement 72 heures de puissance.

Mais Grand Seiko n’en a pas encore terminé, car il y a aussi un grand nombre de montres de sport angulaires à présenter. Disponible avec et sans chronographe, en acier ou en or rose, la collection Spring Drive Sport comprend des boîtiers de 44,5 mm et offre une résistance à l'eau de 200 m, ainsi qu'une sélection de cadrans texturés.

Malgré l’absence du Groupe Swatch, nous avons observé une sélection de montres intéressantes, surprenantes et parfois déroutantes chez les horlogers présents cette année à Baselworld. Il y a eu des succès et des ratés. Nous devrons attendre de voir quel sera le verdict final lorsque les acheteurs potentiels dans le public voteront avec leurs portefeuilles.