Dossier : Les 25 meilleures montres Omega
Omega, l’une des marques de montres de luxe les plus prolifiques qui soient, se caractérise par son originalité, son sens de l’innovation et son âme d’explorateur. Ses montres sont allées sur la lune et, du moins dans la fiction, ont empêché la destruction de la planète en s’imposant comme l’un des gadgets essentiels de James Bond. Malgré la richesse de son catalogue et son exceptionnelle gamme contemporaine, nous sommes parvenus à établir notre top 25 de tous les temps.
La Speedmaster personnelle de Buzz Aldrin, référence ST 145.012
Image : Bonhams
À moins de vivre dans une grotte depuis des décennies, vous savez que la Speedmaster de l’astronaute Buzz Aldrin est la montre la plus célèbre de l’histoire de l’horlogerie, la première à avoir été portée sur la lune. Hélas, peu après le retour de Buzz Aldrin de la mission Apollo 11 en 1969, la montre a disparu alors qu’elle était acheminée vers le Smithsonian Museum où elle devait être exposée. Il s’agirait d’une référence ST 145.012, comme celle illustrée, ou peut-être d’une ST 105.012.
Omega De Ville Rattrapante Platinum Ice, référence 4642.72.31
Omega est si prolifique que nous aurions pu facilement dresser une liste de 25 modèles à partir de la seule collection De Ville. Dans ce cas, ce chronographe à rattrapante lancé en 2005 serait en lice pour la première place. Dotée d’un boîtier en platine, d’une lunette sertie de diamants et d’un cadran en nacre, cette remarquable montre illustre parfaitement les capacités d’Omega en matière de haute horlogerie.
La montre Omega de James Bond nouvelle génération, référence 2541.80.00
Par ce qui pourrait être le coup marketing le plus intelligent de l’industrie horlogère, Omega s’est frayé un chemin dans la franchise James Bond dans les années 1990, mettant fin à la relation officieuse qui existait depuis des décennies entre 007 et sa fidèle Rolex Submariner. Cette Seamaster 300 m sans fioritures a beau fonctionner avec une pile à quartz, elle a marqué le début d’une nouvelle ère lorsque l’acteur Pierce Brosnan l’a portée dans GoldenEye, son premier film dans la peau de James Bond. Malheureusement, la vraie version n’était pas équipée de découpe laser.
La regrettée Dynamic, référence 5240.50.00
Lancées à la fin des années 1960, les premières Dynamic arboraient des boîtiers ovales façon OVNI et des cadrans concentriques qui étaient tout à fait dans l’air du temps. Cette référence est un modèle de troisième génération qui a été introduit à la fin des années 1990 et dont la production a curieusement été interrompue après une courte période. Omega a produit des versions trois aiguilles et chronographe, comme celle-ci, mais toutes deux étaient dotées de grosses aiguilles en losange et d’une police de caractères originale qui leur conférait une esthétique plus décontractée que celle de la plupart des montres de la marque.
Petrograd, Museum collection, référence 5703.30.01
L’industrie horlogère doit beaucoup à la période Art déco, qui nous a offert des créations telles que la Reverso de Jaeger-LeCoultre, l’un des garde-temps les plus remarquables jamais réalisés. La Petrograd d’Omega, initialement fabriquée en 1915 pour le marché russe (d’où son nom), incarne elle aussi la quintessence de l’Art déco grâce à son boîtier tonneau et ses chiffres radiaux décoratifs. Omega a réédité ce modèle en édition limitée en 2003 dans le cadre de sa collection Museum.
Speedmaster Moonwatch Professional en Canopus Gold, référence 310.60.42.50.02.001
Prenez la montre la plus emblématique de tous les temps, fabriquez-la en or blanc (ou « Canopus ») au lieu de l’acier habituellement utilisé pour les montres-outils, et mettez en évidence son mouvement remarquablement raffiné à travers un fond de boîtier d’exposition. Vous obtenez ainsi la Moonwatch absolue. Affichée à près de 60 000 euros, il faut être un fanatique d’astronomie et avoir les poches aussi profondes qu’un cratère pour l’acheter, mais elle en vaut la peine.
De Ville tourbillon, référence 528.53.44.21.03.001
Les tourbillons ne sont peut-être pas ce qui vient en premier à l’esprit lorsque l’on parle d’Omega, mais la marque a été la première à en intégrer un dans un mouvement de montre-bracelet en 1947. Ce magnifique modèle de l’actuelle collection De Ville place ce mécanisme complexe au centre d’un cadran concentrique qui rayonne d’élégance. Le boîtier est en or Sedna, la version de l’or rose propre à Omega, tout comme le cadran traité en PVD bleu.
Omega Andrew Grima « Teak », référence inconnue
Image : Bonhams
Dans les années 1960, il semble que certaines personnes chez Omega aient pris modèle sur la Midas de Rolex, un bloc d’or 18 carats à l’allure très peu conventionnelle, et aient décidé de faire mieux en collaborant avec le joaillier britannique Andrew Grima. Ses créations pour Omega, comme ce modèle Teak, étaient très en vogue et ne ressemblaient à rien de ce qu’Omega avait fait jusqu’alors. Pour Grima, la lisibilité du cadran n’avait que peu d’importance. « Si vous avez besoin de connaître l’heure, demandez à votre chauffeur », aurait-il déclaré.
La « soccer timer », référence 145.016
Image : Phillips
Les montres dites « soccer timer », des chronographes qui mesurent les 45 minutes d’une mi-temps d’un match de football, ont connu leur heure de gloire entre la fin des années 1960 et les années 1980, à une époque où les joueurs n’étaient pas tous des divas aux coupes de cheveux excentriques. On en trouve notamment chez Breitling, Seiko et Omega, mais le cadran de ce modèle est particulièrement remarquable. Malgré son nom, cette montre est dotée du même calibre de chronographe que certaines Speedmaster de l’époque.
La toute première Omega dotée d’un échappement Co-Axial, référence 39905006
Image : Phillips
L’événement le plus marquant de ces trente dernières années pour Omega a été le lancement, en 1999, de l’échappement Co-Axial, inventé par l’horloger anglais George Daniels. Produisant moins de frottements que les échappements standard et nécessitant donc moins de lubrification, il a été considéré comme un progrès horloger tel qu’Omega a fini par l’utiliser pour toutes ses montres mécaniques. C’est ce modèle, aujourd’hui extrêmement recherché, qui a fait connaître au monde la création géniale de George Daniels.
Omega Ranchero, référence CK2990
Image : Phillips
Le mot « Ranchero » peut sonner exotique en français, mais dans les pays hispanophones, il se traduit par « ouvrier de domaine agricole », un travailleur manuel qui s’occupe du bétail. Vous comprenez donc pourquoi cette montre à remontoir manuel, lancée en 1957, n’a pas connu un succès fulgurant. Elle a d’ailleurs été abandonnée après quelques années seulement, ce qui en fait l’une des Omega vintage les plus collectionnées, et les plus falsifiées, qui soient.
Omega Railmaster, référence 220.10.40.20.06.001
La Railmaster est une autre icône des fructueuses années 1950 d’Omega. Elle a été conçue pour les personnes travaillant à proximité de champs électriques. Les modèles les plus anciens étaient dotés d’un cadran noir et d’une aiguille des heures à large flèche, comme la Ranchero. La version contemporaine est encore plus aboutie, avec un mouvement Master Chronometer capable de résister à des champs magnétiques de 15 000 gauss, soit plus qu’une Rolex Milgauss. Nous aimons la version à cadran blanc, bien qu’il en existe également une de style denim, assortie à vos jeans.
Omega Seamaster Diver Édition 007, référence 210.92.42.20.01.001
Pour le dernier film de Daniel Craig dans le costume de James Bond, Mourir peut attendre, Omega a offert au personnage le parfait cadeau d’adieu avec cette superbe Seamaster Diver 300 M en titane. La lunette et le cadran brun tropical lui confèrent un aspect vintage, rehaussé par le revêtement luminescent jaune-brun généreusement appliqué pour une meilleure lisibilité. C’est exactement ce dont le célèbre espion a besoin pour combattre les méchants dans les eaux troubles de l’océan ou dans un casino aux lumières tamisées. Elle est superbe sur un bracelet NATO rayé ou un bracelet en maille milanaise.
Constellation Grand Luxe, référence OT14355
Image : Phillips
Les modèles Constellation des années 1950 et 1960 sont disponibles dans toutes les boutiques de montres de collection de Tokyo à Turin, mais les modèles Grand Luxe sont rares. Ces chronomètres en or 18 carats étaient autrefois très prisés des richissimes familles royales du Moyen-Orient, qui commandaient de petites séries avec le portrait d’un souverain sur le cadran. Cette version en or rose avec cadran en diamant est montée sur un somptueux bracelet à maillons.
Le chronographe pour débutants, référence 146.009
Si vous souhaitez initier votre enfant de huit ans au monde merveilleux des chronographes, offrez-lui un Chronostop. Capable de chronométrer une durée allant jusqu’à la minute, ce modèle simple à monopoussoir datant de la fin des années 1960 est tout ce qu’il y a de plus basique en matière de chronographe. Pourtant, malgré ses limites techniques, le Chronostop à boîtier en tonneau est un grand classique vintage très apprécié et abordable, que l’on peut facilement se procurer sur le marché de l’occasion.
Speedmaster MkII, Référence 145.014
Omega appelait la Speedmaster MkII la version « racing » en raison du damier orange-rouge caractéristique du cadran. Lancée en 1969, elle est dotée d’un boîtier en forme de tonneau et du même mouvement Calibre 861 que celui de la Moonwatch originelle. Omega l’a remise au goût du jour en 2014, en l’équipant d’un mouvement nettement plus perfectionné et en ajoutant un guichet de date à 6 heures, mais les versions antérieures ont un peu plus de charme.
Omega Seamaster Aqua Terra Worldtimer, référence 220.12.43.22.03.001
Omega a produit un grand nombre de montres GMT et à heure universelle, mais ce modèle Aqua Terra, à l’esthétique remarquable, occupe une place à part dans le catalogue actuel. Affichant 24 villes, un second fuseau horaire et une résistance à l’eau de 150 mètres, ainsi qu’un bracelet en caoutchouc résistant, c’est le genre de montre de voyage qui fera sensation, que vous soyez au bord de la piscine ou à l’aéroport. Pour les amateurs de métaux précieux, il existe également une version en platine en édition limitée avec un globe émaillé.
Série anniversaire Speedmaster, référence 311.63.42.30.03.001
Les terriens n’ont plus posé le pied sur la lune depuis 1972 et pour commémorer le 45e anniversaire de ce dernier alunissage, Omega a sorti cette Moonwatch « Apollo XVII » en édition limitée. Le cadran est en céramique bleue et le compteur à 9 heures est orné d’une représentation en or du dieu Apollon. Sur le fond du boîtier est gravé « A tribute to Gene Cernan », en hommage au dernier astronaute à avoir marché sur la lune.
Speedmaster Broad Arrow Rattrapante, référence 3582.31.00
Cette Speedmaster hors du commun est une excellente alternative à une Rolex Daytona à cadran panda si vous pouvez supporter ses proportions plus musclées. Il s’agit de l’alliance parfaite du vintage et du moderne, avec l’aiguille des heures en forme de flèche qui rappelle les premières Speedmasters et la taille du boîtier de 44 mm, typique du XXIe siècle. Ce boîtier relativement imposant abrite un mouvement chronographe automatique à rattrapante avec date, mais le tout est superbement exécuté. Cette montre, dont la production a été interrompue, est vraiment sous-estimée.
Omega Constellation Geneva Observatory, référence 2699SC
Image : Phillips
Cette pièce est le Graal des collectionneurs de la ligne Constellation d’Omega. Le cadran cloisonné éclatant de cette montre en or jaune 18 carats représente la coupole de l’Observatoire de Genève et fait partie d’une petite série fabriquée pour un client du Moyen-Orient en 1954. D’autres modèles aux cadrans cloisonnés représentaient des personnages mythiques ou des cartes de l’Arabie, et ont été fabriqués en séries tout aussi limitées. Ces modèles, qui se vendent aujourd’hui plus de 100 000 dollars, comptent parmi les plus grands succès de la marque lors des ventes aux enchères.
Speedmaster Snoopy, référence 310.32.42.50.02.001
Vous trouvez que Snoopy et l’Omega Speedmaster forment un duo détonnant ? Détrompez-vous : cette collaboration n’est pas aussi fortuite qu’elle en a l’air. Suite au rôle crucial joué par la Speedmaster d’Omega lors de la mission Apollo 13, la NASA a décerné à Omega son emblématique Silver Snoopy Award, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au premier projet d’alunissage habité des États-Unis. Depuis lors, Omega a lancé plusieurs Speedmasters Snoopy, qui rencontrent un grand succès auprès des collectionneurs.
Chronographe Bullhead, référence 225.12.43.50.04.001
En lice pour le titre de l’Omega au nom le plus cocasse, la Bullhead est l’une des créations les plus spectaculaires de la maison horlogère. Lancée à l’origine en 1969, la Bullhead doit son nom aux deux poussoirs de chronographe en forme de corne qui dépassent de la partie supérieure de son boîtier. Omega a récemment relancé la Bullhead dans le cadre de rééditions vintage. Le cadran blanc minimaliste de ce modèle contraste avec le boîtier peu conventionnel, un bel équilibre.
Seamaster Ploprof, référence 166.0077
La Plongeur Professionnel, ou Ploprof, est une montre conçue pour la performance plutôt que pour l’esthétique. Cette bête ne plaira pas à tout le monde, en raison de sa couronne saillante et de son « gros bouton rouge » qui verrouille et déverrouille la lunette. Destinée aux plongeurs de la COMEX, la Ploprof initiale était étanche jusqu’à une profondeur de 1 370 mètres lors des essais effectués dans les années 1960. En 2023, Omega a dévoilé une nouvelle Ploprof pour commémorer les 75 ans de la Seamaster.
Constellation Stardust, référence ST 396.0806
Fidèle à son thème stellaire, Omega a introduit la gamme judicieusement nommée Stardust de montres à méga-quartz dans sa collection Constellation dans les années 1970. Cette Stardust est dotée d’un cadran en aventurine qui rappelle le ciel étoilé, bien que des versions à cadran gaufré aient également été produites. Ce modèle en acier inoxydable affiche une fréquence de 2,4 mégahertz grâce au calibre 1510 d’Omega. Il s’agit d’une montre Omega rare et de collection qui a également été proposée en or 18 carats.
Speedmaster « Alaska Project », référence 311.32.42.30.04.001
Sans doute la montre la plus insolite d’Omega, la Speedmaster « Alaska Project » a été lancée dans les années 1970 et, comme la Speedmaster originelle, elle a été conçue pour la conquête de l’espace. Cependant, le cahier des charges du modèle Alaska était beaucoup plus complet : il devait résister à des températures extrêmement chaudes et froides. Omega a donc créé une combinaison protectrice pour ce modèle, grâce à l’épique grande « coque » rouge qui l’enveloppait. En 2008, Omega a réédité l’Alaska Project avec une série limitée à 1 970 exemplaires.
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