Montres d’occasion Rolex Sea-Dweller
La Sea-Dweller est le fruit d’une collaboration entre Rolex, COMEX et le projet Sealab de la marine américaine, visant à adapter la Submariner pour en faire une montre de plongée en eaux profondes destinée aux professionnels. Grâce à son boîtier plus épais et à l’invention de la valve d’échappement d’hélium, la Sea-Dweller a pu continuer à évoluer là où la Submariner avait atteint ses limites.
Rolex Sea-Dweller Montres
Lancée en 1967, la Rolex Sea-Dweller fut la première montre-bracelet conçue pour la plongée à saturation. Elle est aujourd’hui un pilier du catalogue de la marque, aux côtés de la Submariner. Sa conception apportait une solution à un problème rencontré par les plongeurs commerciaux et scientifiques, tels que ceux travaillant pour l’agence de plongée COMEX (Compagnie maritime d’expertises), dont les interventions se déroulaient à des profondeurs de plusieurs centaines de mètres.
Lorsqu’ils passaient du temps dans un caisson de plongée, afin de ne pas avoir à passer de précieuses heures de travail à décompresser plusieurs fois par jour, ces plongeurs respiraient un mélange d’hélium et d’oxygène, ce qui permettait à leurs poumons de fonctionner malgré la pression considérable.
Cela s’avérait toutefois souvent catastrophique pour leurs montres, dont le verre et les joints en acrylique absorbaient les fines molécules d’hélium. Une fois leurs travaux sous-marins terminés, les plongeurs retrouvaient en effet la pression atmosphérique plus rapidement que l’hélium ne pouvait s’échapper de la montre, créant une élévation de pression qui finissait par faire sauter son verre.
L’introduction de la valve à hélium, un dispositif à ressort prenant la forme d’un minuscule joint torique intégré sur le côté du boîtier, permettait de résoudre le problème.
Le tout premier modèle Sea-Dweller produit commercialement fut la référence 1665. Ce modèle, étanche à 610 mètres, est aujourd’hui connu des collectionneurs sous le nom de « Double Red » en raison des deux lignes de texte rouge qui parcourent la moitié inférieure du cadran. Contrairement à la Submariner, elle n’incorporait pas la loupe Cyclope au-dessus du guichet d’affichage de la date. Cela aurait en effet conféré au plexiglas une surface irrégulière et entraîné une faiblesse structurelle.
Sur les versions ultérieures de cette même référence, le texte du cadran était entièrement blanc, tandis que les modèles destinés aux plongeurs de COMEX arboraient le logo de la société à la place de l’inscription « Sea-Dweller ». Ces modèles sont aujourd’hui très recherchés par les collectionneurs de Rolex anciennes.
La référence 16660 - connue sous le nom de « Triple Six » - est apparue à la fin des années 1970, doublant l’étanchéité à 1 220 mètres et intégrant le nouveau mouvement de la marque, le Calibre 3035, plus pratique, car il permettait de régler rapidement la date. La lentille en plexiglas était par ailleurs remplacée par un verre saphir inrayable et beaucoup plus résistant.
Ce modèle a été remplacé par la référence 16600 en 1989, qui allait être produite pendant vingt ans avant que Rolex ne finisse par sortir la Sea-Dweller de son catalogue. Après un hiatus de cinq ans, la collection est toutefois réapparue en 2014 avec la référence 116600, dotée d’une lunette Cerachrom.
Rolex propose aujourd’hui deux variantes de la Sea-Dweller : la référence 126600, entièrement en acier, et la 126603 bicolore, associant l’acier à l’or jaune pour une allure plus raffinée. Avec leur boîtier de 43 mm, ces deux modèles contemporains sont plus imposants que les modèles précédents - dont le diamètre était de 40 mm - et intègrent la fameuse lentille Cyclope que l’on trouve sur la plupart des Submariner, une première dans la famille Sea-Dweller.
Vous trouverez sur Watchfinder une large gamme de montres Rolex Sea-Dweller d’occasion, des modèles rétro aux versions actuelles. Quelle que soit la version sur laquelle vous porterez votre choix, vous ajouterez à votre collection une pièce essentielle de l’histoire de la plongée moderne, une véritable montre-outil qui a fait ses preuves dans les régions les plus profondes des océans du monde.